بروزرسانی: 20 آذر 1404
Impression 3D et Défense - 3Dnatives
Le projet de développement de la plus grande imprimante 3D métal
Astro America développe une coque de véhicule de combat imprimée en 3D
Le Future Energetics Project, basé au Royaume-Uni, travaille dans les domaines de la recherche, des essais d’explosifs, de la fabrication de nouveaux types d’énergie, de la modélisation des explosions, de la synthèse chimique, de la caractérisation thermique et des tests de danger. Les objectifs du projet consistent à développer de nouveaux matériaux énergétiques et des méthodes de diagnostic pour la validation de ces nouveaux matériaux. La fabrication additive sera utilisée à cet effet pour développer de nouvelles formulations d’explosifs. Cela offre de nombreux avantages aux utilisateurs potentiels, notamment la réduction des coûts de stockage et de transport et l’amélioration des performances. Les charges peuvent être adaptées avec précision aux exigences et fabriquées dans des designs nouveaux et complexes, ce qui était impensable auparavant. Pour la fabrication, on utilise un mélangeur acoustique à résonance LabRAM, qui utilise l’énergie acoustique au lieu de lames physiques pour mélanger les matériaux, ce qui rend le processus plus sûr. Le projet d’impression 3D est actuellement encore en phase de test.

On reste dans le secteur de la marine ! Grâce à l’impression 3D, les fusiliers marins ont découvert la possibilité de fabriquer des outils innovants pour l’entretien de leurs véhicules. Il s’agit en l’occurrence d’une collaboration entre le Marine Corps System Command, le Supply Battalion et des partenaires industriels pour la fabrication de dispositifs imprimés en 3D permettant d’enlever les volants en métal – un problème fréquent qu’il faut souvent résoudre lors de l’entretien des véhicules de la marine. Ainsi, les temps d’entretien sont réduit et les équipes ont une plus grande disponibilité opérationnelle, surtout si l’on considère que le temps d’attente réel pour de telles pièces est d’environ 25 jours.

Crédits photo : U.S. Army DEVCOM Army Research Laboratory
Une hélice de navire imprimée en 3D
La fabrication additive est largement utilisée dans de nombreux secteurs, notamment le secteur maritime, l’aérospatiale et l’automobile. Il n’est donc pas surprenant qu’elle soit également de plus en plus adoptée par le secteur de la défense dans le monde entier. C’est d’ailleurs un secteur qui devrait représenter 1,7 milliard de dollars d’ici 2027, ce qui montre l’importance de ces technologies. Si l’on considère que dans le domaine militaire, la vitesse, l’allègement et la réduction des coûts sont tous primordiaux, la fabrication additive a certainement un rôle à jouer. Nous avons examiné de plus près certaines des applications les plus intéressantes de l’impression 3D dans le secteur de la défense, que ce soit en France ou à l’international. La liste n’est pas exhaustive, n’hésitez pas à partager vos commentaires et idées en bas de l’article !
L’armée française et la fabrication additive
Et si la fabrication additive est utilisée par l’armée de terre, elle l’est aussi par les forces militaires en mer. On vous présente cette fois un projet mené par le Oak Ridge National Laboratory (ORNL) qui s’est associé au Disruptive Technology Lab de la marine américaine pour aider à créer une coque de sous-marin imprimée en 3D, la première dans l’histoire militaire. En utilisant la technologie FDM Big Area Additive Manufacturing (BAAM) de l’ORNL, l’équipe a produit une coque conceptuelle de 39 mètres avec 6 sections en matériau composite de fibre de carbone, qui a été produite plus rapidement et à moindre coût qu’elle ne l’aurait été avec les méthodes de fabrication traditionnelles. Bien qu’il soit encore en phase de test, tout porte à croire qu’il y aura bientôt d’autres sous-marins imprimés en 3D qui plongeront dans les océans.

Que pensez vous de l’impression 3D dans le domaine militaire ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires de l’article. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne\xa0YouTube\xa0ou suivez-nous sur\xa0Facebook\xa0ou\xa0Twitter\xa0!
منبع
Comme vous l’avez vu, la marine américaine mène plusieurs projets de fabrication additive et ce, depuis quelques années déjà. L’objectif est d’améliorer l’agilité et l’efficacité des équipes parties en mission au milieu de l’océan, notamment quand il s’agit de fabriquer des pièces de rechange. C’est pour cela que la Naval Postgraduate School (NPS) avait investi dans la machine métallique ElemX de Xerox. Elle l’utilise pour concevoir des pièces de rechange pour ses sous-marins et bateaux mais aussi de l’outillage. Elle peut ainsi compter sur une chaîne d’approvisionnement beaucoup plus courte et fabriquer des composants sur-mesure.

La piste d’atterrissage
Coque de sous-marin imprimée en 3D
La coque imprimée en 3D (crédits photo : ORNL)
La marine et ses outils imprimés en 3D
Crédits photo : Naval Group








